Quand les températures commencent à baisser, on redoute l’arrivée inéluctable des factures de chauffage. Cette année, la flambée des prix et les pénuries d’énergies ne font qu’accroître ces préoccupations. Pour faire des économies, il est conseillé de moins chauffer. Mais pour dormir au chaud tout l’hiver, on vous recommande de bien vous équiper.

Economies d’énergie : on baisse le chauffage

Le chauffage représente le poste le plus important de consommation en énergie des ménages. D’après l’ADEME (Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie), en diminuant votre chauffage de 1°C seulement, vous réduisez votre consommation de 7% !

Voici les températures préconisées par l’agence pour la transition écologique :

- Pièces de vie : 20 à 21°C lorsque nous sommes présents, 16 à 17°C le reste du temps
- Salle de bain : 22°C lorsque nous faisons notre toilette, 16 à 17°C le reste du temps
- Chambres : 17°C lorsque nous dormons ou que la pièce est inoccupée, 20°C si nous restons dans notre chambre en journée

La température idéale pour dormir

Pour faire des économies d’énergies, on conseille de baisser le chauffage dans les chambres. Vous avez peur d’avoir trop froid et de mal dormir ? Ne vous inquiétez pas : des études expliquent qu’une température modérée contribue au contraire à un sommeil de qualité.

1. Les cycles du sommeil

Pour comprendre comment la température d’une pièce peut influer sur le sommeil, décryptons d’abord le fonctionnement de ce dernier.

Le sommeil se décompose en 3 à 6 cycles d’environ 90 minutes chacun. Un cycle de sommeil comporte 2 phases principales : le sommeil lent et le sommeil paradoxal. Le sommeil lent est lui-même constitué de 3 stades : l’endormissement, le sommeil léger et le sommeil lent et profond.



Pendant la première phase du cycle, le tonus musculaire, les mouvements oculaires ainsi que les ondes cérébrales diminuent peu à peu. La respiration se fait plus régulière jusqu’à ralentir. Enfin, la température du corps baisse. On entre ensuite dans le sommeil paradoxal. On constate alors une atonie musculaire, des mouvements oculaires rapides (en anglais cette phase est appelée REM = Rapid Eye Mouvement) et une activité cérébrale importante, proche de l’éveil. C’est à ce moment-là que l’on fait des rêves dont on peut se souvenir .

2. L’impact de la température de la chambre sur la température du corps

Afin de ne pas perturber nos cycles de sommeil, l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV) recommande une température entre 16 et 18°C dans les chambres. Rappelons qu’un manque de sommeil peut avoir un effet néfaste sur notre santé (prise de poids, maladies cardio-vasculaires, baisse des défenses immunitaires, manque de concentration, fatigue, etc…).

D’après une étude publiée en 2012 par des chercheurs japonais spécialistes du sommeil , nous dormons mal lorsqu’il fait trop chaud. La chaleur aurait un impact négatif sur le sommeil profond et le sommeil paradoxal.

On l’a vu précédemment, lorsque nous nous endormons, la température de notre corps chute et sa thermorégulation diminue par la même occasion.

Or, la température corporelle est fortement liée au mécanisme de régulation du sommeil. Même chez les personnes qui ne sont pas sujettes aux insomnies, une pièce surchauffée, peut affecter de manière significative leur sommeil.

En effet, si vous surchauffez votre chambre, votre corps aura du mal à faire diminuer sa température. Vous resterez ainsi plus longtemps dans la phase d’endormissement et aurez plus de mal à atteindre le sommeil profond et le sommeil paradoxal, phases pendant lesquelles votre corps se repose réellement.

Par ailleurs, cette étude a également démontré l’importance des vêtements de nuit et de la literie pour un sommeil de qualité. Ces derniers contribuent à la thermorégulation du corps. Les chercheurs ont comparé le sommeil de personnes partiellement habillées pour dormir, à des personnes habillées et dormant avec du linge de lit. Le premier groupe a été plus affecté par la pièce surchauffée que le deuxième, les tissus aidant à maintenir une température corporelle correcte.

Une couette en soie pour un hiver au chaud

Ainsi, pour faire des économies d’énergie et avoir un sommeil de qualité, il faut baisser le chauffage et choisir une couette chaude capable de réguler la température de votre corps.

 

1. Les propriétés exceptionnelles des couettes en soie

Chez Maison de la Soie, nos couettes sont garnies de longues fibres de soie de qualité supérieure. Cette matière naturelle en plus d’être saine, possède des propriétés thermorégulatrices.

Contrairement à d'autres couettes, la couette en soie est légère. Ainsi, vous dormez au chaud sans sensation d'étouffement.

Par ailleurs, l'étude citée précédemment indique que l'humidité nuirait à la qualité du sommeil profond et du sommeil paradoxal. Or, la soie limite la transpiration et absorbe l'humidité, contribuant ainsi à un sommeil réparateur.

Pour passer un hiver au chaud et bien dormir, nous avons 2 types de couettes en soie. À vous de choisir celle qui vous correspond le mieux.

2. La couette en soie 4 saisons

Il s’agit en fait de 2 couettes en soie que l’on relie entre elles pour n’en former qu’une seule, bien chaude. C’est donc la combinaison d’une couette été et d’une couette mi-saison. En plus d’offrir un confort et une chaleur douce, la couette 4 saisons est la solution économique pour dormir avec une couette toute l’année.

3. La couette hiver en soie

Chaude et douillette, la couette hiver en soie transforme votre lit en cocon de douceur. Plus épaisse qu’une couette 4 saisons avec son grammage de 500g/m2, elle est parfaite pour les personnes frileuses et les hivers rudes. Et si vous souhaitez faire un peu plus d’économie d’énergie en diminuant la température du chauffage d’un degré supplémentaire, la couette hiver convient pour des chambres en dessous de 8°.

Sources :
INSERM (Institut National de la Santé Et de la Recherche Médicale)
Kazue Okamoto-Mizuno et Koh Mizuno, Effects of thermal environment on sleep and circadian rhythm, Journal of Physiological Anthropology, 31 mai 2012 ;31(1):14. doi: 10.1186/1880-6805-31-14.